[Libre] Un endroit inconnu, une langue inconnue...

Villageois Omaticaya

(N.B. Ce RP risque d'être très axé sur l'imaginaire, relié toujours à Avatar, mais extrapolé à un certain point)

Depuis mes douze ans je suis partie en pleine forêt, à la recherche de nouveautés, d’aventures. Quand je me regarde aujourd’hui, 27 ans plus tard, approchant la 40enne, je me dis que pour les découvertes, j’en ai eu de belles grandes doses. Je parle ici de toutes les occasions aussi spéciales les unes que les autres, je ne serais en nommer par le nombre. Et pour la plupart de mes découvertes, je les ai écrites à la tige d’une plante dans des livres faits de feuilles. Je dis la plupart, car en fait, certaine reste cachée en ma mémoire pour ne pas élever de soupçons, pour ne pas détruire les terres de nos ancêtres en les submergeant de curieux.

Tel est une de mes découvertes que je n’ébruite pas plus qu’il ne le faut. Plusieurs années de mes recherches ont été consacrées à cette découverte en particulier. Il y a, à des endroits stratégiques, des ruines de nos ancêtres. Je me suis promené à l’intérieure de celle-ci. J’y ai découvert beaucoup, tel des indications exposant la prochaine place où vivaient ceux-ci. Quelque chose qui m’a beaucoup déçu, fut bien le fait que se sont des ruines, et que parfois, celles-ci sont entièrement démolies, coupant la chaîne d’indication des prochaines. Grâce à ma logique, j’ai tout de même retrouvé quelques autres, mais tout au plus.

Ainsi, à l’intérieur on y retrouve des desseins de toutes sortes, les débuts des Omaticaya, les premiers chefs, le premier à être cavalier de la dernière ombre, il y avait même des desseins du futur. Des machines grises mécaniques ne trompent pas; on ne voit pas ça sur Pandora. À moins qu’il y a déjà eu auparavant des humains ici? Et qu’à leur tour nos ancêtres les auraient chassés? Qu’importe… D’autres types de desseins jonchent les murs qui sont toujours intactes, des desseins d’une ancienne langue, présente dans tous les temples que j’ai visités.

C’est ce qui avait été long dans ma recherche, je voulais apprendre le Gelien, langue anciennement écrite qui a évolué avec le temps je suppose pour devenir le Na’vi que l’on connaît. Je n’oublis pas de préciser le fait que trouver une ruine est parfois « chercher une aiguille dans une botte de foin ». J’ai beau avoir une très bonne orientation, je ne peux pas deviner l’endroit exacte où se cache l’entrée, parfois au sol, souvent enterrée de terre et de plantes, voire dans le ciel au dessus des nuages à l’exemple de la chaîne de montagnes des Alléluia, mais en plus petit et isolé. Trouver toutes ces ruines étaient un casse-tête de haut niveau.

Si les humains n’ont jamais trouvé ces ruines, c’est par le simple fait que lorsqu’elle est une ruine dans le sol, elle est creusée à même l’Unoptanium, et lorsqu’elle est dans les airs, la force du magnétisme perturbe excessivement les instruments de détection radar humain.

Selon ce que j’ai réussi à déchiffrer, les rochés volants étaient creusés et pour s’y rendre, nos ancêtres utilisaient les Ikran. La raison pour qu’elle soit construite là était simplement pour fuir l’ennemi, être dans un lieu totalement sûr. Alors que celles dans le sol, étaient creusées à l’aide d’un vieil animal que je n’ai jamais vu. En se fiant aux peintures rupestres, se serait une forme d’animal court sur patte avec une tête puissante avec laquelle il creusait. Sûrement une race éteinte… la vie tourne toujours, une s’éteint et une autre naît. C’est ainsi.

J’ai appris la langue du Gelien. Sur ce, je parle bien Na’vi, très bien français, sait s’exprimer en anglais et connaît le Gelien.

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Je prends place à la mini réunion fréquente des Omaticaya. Du blabla qui m’intéresse très peu, des histoires qui me font dormir debout et que d’autres sont ébahis de ses dires. J’ai mes propres histoires, que je me suis promis, lorsque je ne serai plus apte à bouger, je prendrai siège et raconterai toutes mes découvertes sans exception. D’ici là, je continu toujours à en apprendre.

Après la réunion, je descends au pied de l’Arbre et va chercher mon Ikran de vie (où j’ai tout dans sa mémoire au cas où j’oublierais). Je prends mon envole et vais jusqu’à la ruine la plus proche, une ruine aérienne, bien cachée au travers des nuages opaques.

En quelques minutes je suis arrivé à destination, je pose mon Ikran près du vide et prends place à l’intérieur de l’entre. J’aime venir ici, dans ces terres purement saintes au Na’vi. Toutes les générations décédées sont généralement à l’Arbre des âmes, leurs âmes vivent toujours, certains sont restés à l’Arbre, d’autre sont parties en forêt, d’autre sont revenus dans des lieux comme ici. Cette roche trouée de chemin remplis d’un passé fracassant.

Après plusieurs heures d’une nouvelle étude et de remémores de mes 27 ans passées, je décide enfin de quitter de nouveau. Mon Ikran patient m’attendait aux alentours. Je fais tsaheylu et fais un piquet 90 degré. Quelques secondes de chute libre, d’ailes qui claquent, de cheveux prient au vent… Avant d’atteindre le niveau plus commun de vole. Mais je remarque que je suis observé, au loin. Par quoi je ne sais pas, je vais trop vite, mais quelques choses me regarde ou est tourné par ici… M’avait-il vu revenir du ciel? Je tiens à maintenir ce lieu le plus secret possible, bien que je ne m’empêche pas d’en parler. La preuve est que j’ai déjà utilisé cette langue avec d’autres. Le meilleur exemple étant lui que je me répète souvent :

Esirle Na’vi gu fade ni’vamnaya ar voklaw dri irl jial qeg tregrae gofirtae djiop.

Signifiant : Les Na’vi se laissent bercer aux bruits de la vie que l’amour prend parti.